Ils veulent arrêter “Kòmandan Samuel” pour livrer Canapé-Vert aux gangs

Dans les coulisses du pouvoir, des murmures inquiétants circulent : le gouvernement et la Police Nationale d’Haïti (PNH) envisageraient l’arrestation de “Kòmandan Samuel”, un policier de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National (USGPN) devenu chef de la résistance armée à Canapé-Vert. Si cette information se confirme, elle illustrerait une fois de plus la posture ambiguë de l’État face à l’insécurité qui ravage le pays.

Depuis des années, l’État haïtien se montre incapable d’assurer la sécurité de la population, laissant les gangs imposer leur loi. Pourtant, lorsque des citoyens tentent de s’organiser pour résister, ce sont eux qui deviennent les cibles des autorités. Une éventuelle arrestation de “Kòmandan Samuel” enverrait un message alarmant : l’État ne combat pas les gangs, mais ceux qui osent leur faire face.

Canapé-Vert, autrefois vulnérable aux attaques criminelles, doit aujourd’hui sa relative stabilité à la résistance organisée sous le commandement de “Kòmandan Samuel”. Contrairement aux dirigeants qui se retranchent derrière leurs gardes du corps bien payés, ce policier est resté aux côtés de la population pour défendre un territoire menacé par l’anarchie.

Si ces rumeurs se concrétisent, elles confirmeraient ce que beaucoup redoutent déjà : un État complice des forces criminelles qui gangrènent Haïti. Plutôt que de neutraliser les gangs, le gouvernement choisirait d’éliminer ceux qui s’opposent à leur expansion.

La population haïtienne ne peut ignorer ce danger imminent. Il est crucial de dénoncer cette éventuelle trahison et de refuser la politique de reddition qui menace l’avenir de la nation. Arrêter “Komandan Samuel” reviendrait à livrer Haïti aux gangs. Si l’État refuse d’assumer ses responsabilités, le peuple devra, une fois de plus, prendre son destin en main.