Alix Didier Fils-Aimé, chef du vide au sommet du CSPN

Depuis son arrivée à la présidence du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), Alix Didier Fils-Aimé semble s’être installé dans un confort inquiétant : celui du silence et de l’inaction.

Alors que la population haitienne vit sous la menace constante des gangs armés, que les institutions chancellent, que les services publics s’effondrent, le chef du CSPN brille par son absence.Le pays vit une crise sans précédent.

Les écoles ferment, les hôpitaux débordent, les déplacés se comptent par centaines de milliers, et chaque jour, de nouveaux territoires tombent aux mains de groupes criminels. Face à ce désastre, le CSPN ne propose rien, ne fait rien, ne dit rien.Aucune conférence de presse, aucun plan d’urgence, aucune prise de parole rassurante.

Le vide total. Ce que devrait être un organe de pilotage stratégique de la sécurité nationale s’apparente aujourd’hui à une coquille vide. Et à sa tête, un homme dont le silence devient un symbole tragique de l’effondrement de l’État.Pire encore, cette inertie n’est pas compensée par un sursaut gouvernemental. L’exécutif se contente de regarder passer la tempête, sans cap ni volonté politique. Résultat : les forces de l’ordre sont livrées à elles-mêmes, démoralisées, désorganisées, abandonnées par leur hiérarchie.

Dans les rues, la colère monte. La peur aussi. Et partout, les mêmes interrogations hantent les esprits :À quoi sert le CSPN s’il ne protège personne ? Pourquoi maintenir un chef incapable de répondre à la détresse nationale ?Alix Didier Fils-Aimé n’est pas seulement silencieux.

Il est devenu le visage d’un pouvoir qui ne gouverne plus, d’un État qui ne protège plus. Et pendant ce temps, le pays s’enfonce dans le chaos.