Livraison gratuite d’armes aux gangs : merci la Police !

Ce qui s’est produit à Kenscoff n’a rien d’une simple embuscade. Il s’agit d’un acte de négligence inqualifiable de la part des policiers, qui frôle la complicité indirecte avec les bandits armés. Selon les informations confirmées par le porte-parole adjoint de la police, Lionel Lazarre, les agents blessés par balles n’ont pas été attaqués lors d’un affrontement : ils auraient été séduits par des femmes envoyées par les bandits eux-mêmes. Trop occupés à satisfaire leurs désirs charnels, ils en ont oublié qu’ils étaient en mission dans une zone sous tension.

Ce comportement irresponsable a permis aux criminels d’opérer sans résistance, de blesser les agents, puis de repartir avec armes et munitions. Une véritable aubaine pour les gangs, qui n’ont même pas eu à livrer bataille pour renforcer leur arsenal.

L’incident soulève une question grave : comment peut-on qualifier autrement que de “livraison d’armes” une telle faute ? Les policiers n’ont pas seulement mis leur propre vie en danger, mais aussi celle de toute une population. Et ce, en pleine guerre contre des groupes armés qui n’hésitent pas à semer la terreur.

Le haut commandement de la police parle de “faute administrative grave”. Mais cela suffira-t-il ? Pendant combien de temps encore tolérera-t-on que des agents censés protéger la population deviennent les maillons faibles de l’État, voire les facilitateurs de la montée en puissance des gangs ?

Des sanctions exemplaires doivent être prises. Pas seulement pour l’image de l’institution, mais pour envoyer un message clair : trahir sa mission, c’est trahir le pays.