L’Hôpital Universitaire de Mirebalais ferme ses portes : la ville livrée aux bandits

Dans un geste lourd de conséquences, Zanmi Lasante a officiellement annoncé la fermeture de l’Hôpital Universitaire de Mirebalais (HUM), l’un des établissements médicaux les plus importants du pays. Cette décision, rendue publique ce mercredi, intervient dans un contexte d’insécurité généralisée où la ville de Mirebalais est désormais contrôlée par des groupes armés.

Depuis plusieurs semaines, les activités de l’hôpital étaient perturbées par des menaces constantes, des tirs sporadiques, et des actes d’intimidation visant aussi bien le personnel médical que les patients. L’accès à l’hôpital était devenu presque impossible, les routes étant régulièrement bloquées ou contrôlées par des hommes armés.

La fermeture de l’HUM laisse des milliers de patients sans soins médicaux dans une région déjà en crise. Des services cruciaux comme les urgences, la maternité, la chirurgie et le traitement des maladies chroniques sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. L’impact sur la santé publique est immense.

Face à cette situation, les autorités restent étrangement silencieuses, et aucune opération de sécurisation n’a été entreprise jusqu’à présent. Pour beaucoup, cette fermeture est le symbole d’un État absent et d’une population abandonnée à la violence et à l’anarchie.

La Rédaction

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