Violence extrême en Haïti : plus de 1 600 morts en trois mois

Le premier trimestre de l’année 2025 a été marqué par une flambée de violence sans précédent en Haïti, avec au moins 1 617 personnes tuées et 580 blessées dans un contexte de lutte territoriale entre gangs armés, groupes d’autodéfense et forces de sécurité.
Les zones les plus touchées comprennent la région métropolitaine de Port-au-Prince, notamment Delmas, Kenscoff et Pétion-Ville, ainsi que les communes de Mirebalais et de Saut d’Eau.
Les violences se sont traduites également par 161 enlèvements, majoritairement dans le département de l’Artibonite, et l’évasion spectaculaire de plus de 500 détenus de la prison de Mirebalais.
Les actions du mouvement « Bwa Kalé » ont causé la mort de près de 189 individus accusés sans procès d’appartenir à des gangs.Le rapport publié ce 30 avril dénonce également le nombre alarmant de victimes civiles lors des opérations policières, avec au moins 802 morts, dont 20 % par balles perdues, et 65 exécutions sommaires présumées.
Les femmes et les enfants n’ont pas été épargnés : 333 cas de violences sexuelles ont été recensés, dont une majorité de viols collectifs commis par des membres de gangs, tandis qu’au moins 35 enfants ont été tués.
Malgré la gravité de la situation, les autorités haïtiennes, avec l’appui des Nations Unies, ont annoncé des mesures contre l’impunité, notamment par la création de pôles judiciaires spécialisés.
Toutefois, les avancées demeurent timides sur les grands dossiers tels que les massacres, les trafics d’armes ou encore l’assassinat du président Jovenel Moïse.
La Rédaction
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