Romual PETIT face à la montagne de corruption : le combat solitaire d’un DG déterminé à sauver les finances publiques

À la Direction Générale des Impôts (DGI), un homme s’attaque à l’un des systèmes les plus enracinés de corruption au sein de l’administration publique haïtienne. Romual PETIT, actuel Directeur Général, mène une lutte frontale contre un réseau bien rodé, structuré autour de pratiques frauduleuses, de complicités internes et d’intérêts croisés.

Ce combat, il le mène envers et contre tous, conscient des risques, mais convaincu de la nécessité impérieuse de redresser l’institution fiscale. La récente arrestation d’un employé impliqué dans un détournement de plus de 3 millions de gourdes est une illustration frappante de la profondeur du mal qu’il tente de déraciner.

Ce combat, il le mène envers et contre tous, conscient des risques, mais convaincu de la nécessité impérieuse de redresser l’institution fiscale. La récente arrestation d’un employé impliqué dans un détournement de plus de 3 millions de gourdes est une illustration frappante de la profondeur du mal qu’il tente de déraciner.

Derrière ce cas isolé, se cache une véritable architecture de corruption, patiemment construite au fil des ans par des agents véreux, parfois en collusion avec des acteurs externes. Ainsi, chaque tentative de transparence semble déclencher une réaction défensive du système, comme si celui-ci refusait de mourir sans se battre.

Romual PETIT, lucide face à l’ampleur du défi, continue pourtant d’avancer. Il a mis en place une série de mécanismes rigoureux : contrôle renforcé des opérations fiscales, réorganisation des unités sensibles, audits ciblés, et surtout, une politique de tolérance zéro envers tout manquement à l’éthique professionnelle.

Mais ce sursaut de rigueur n’est pas sans conséquence. À l’intérieur de l’institution, les résistances sont fortes. Certaines organisations se sentent menacées, d’autres tentent de freiner les réformes ou de saboter discrètement les nouvelles procédures. Les menaces personnelles se multiplient. Des intérêts véreux voient d’un très mauvais œil l’éveil d’une DGI plus transparente et moins manipulable.

Pour autant, le Directeur Général ne recule pas. « Le pays perd trop à cause de la corruption fiscale. Si nous ne faisons rien, c’est l’État lui-même qui s’effondre », a-t-il déclaré avec gravité lors d’une rencontre avec ses collaborateurs. À ses yeux, la moralisation de la DGI est une mission de salut public, indispensable pour restaurer la souveraineté financière de l’État haïtien.

Son combat commence à porter ses fruits : certaines zones d’ombre ont été éclaircies, des circuits illégaux commencent à être démantelés, et l’institution, bien que toujours fragile, semble s’orienter vers une nouvelle culture de gestion.

Il reste certes beaucoup à faire, mais le symbole est là : un homme seul, debout, face à un système corrompu de l’intérieur, choisit de ne pas plier. Pour l’avenir de la DGI, mais aussi pour celui de la nation toute entière.

La Rédaction

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