Partir dans le Nord d’Amérique, Illusion, Rêve ou Réalité

Un regard perdu vers l’horizon d’un rêve noyé à travers les imaginations d’un avenir fleurissant et prometteur, où l’échec, la négativité, la peur, la pauvreté, l’inquiétude et l’insécurité ne sont malheureusement ou heureusement pas au rendez-vous. Un discours bien fragmenté, soutenu par une frange de la diaspora haïtienne et selon les dires de certains d’entre eux, et confirmé par la suite par les bénéficiaires (T-Biden) à travers ce fameux slogan populaire : << MAP PULL UP SOU OU AN BÈT. >> Je cite… Tout a été mis en place pour semer le plan de l’illusion et bien sûr escompter un résultat quelconque, ceci au prix de grands sacrifices économiques, pour enfin se trouver sur la terre promise, là où, comme on le dit, le soleil ne se couche jamais, et la nuit, de son côté, confirme sa complicité, car la ville de New York ne dort jamais.

Ainsi, tout se mélange dans la tête le matin où l’on a reçu l’e-mail de confirmation. Suis-je vraiment prêt à tout abandonner et partir à l’autre bout du monde sans même savoir à quoi m’attendre ? Aurai-je vraiment le courage de tout laisser derrière moi et recommencer à zéro ?

Ce sont, entre autres, ces premières questions qu’on se posait. Comment résister face à l’envie de voir sa vie prendre une nouvelle direction ? Pour plus d’un, c’était la fête et une joie folle et absolue, presque incontrôlable, mais par ailleurs, pour certains, ce n’était que le début d’une expérience de non-retour, et la signature de la première page de la seconde partie d’une histoire tristement joyeuse.

Pris entre le vouloir et le refus, le oui et le non, entre l’acceptation et le rejet, un choix devait être fait. Il est 7h15 du matin, imagine le soleil qui se prépare à séduire la terre avec la chaleur de ses rayons ; imagine la terre qui répond de manière proportionnelle, tout en dégageant le parfum de ses pétales de rose, du jasmin, et l’éclat de ses fleurs de choublak, tous unis à travers l’harmonie du chant des oiseaux pour souhaiter un bon départ à l’âme innocentée.

Avec la complicité d’une bonne tasse de thé à la citronnelle, conduisant directement à une hallucination exponentielle bien détendue, le téléphone a été pris pour contacter, l’un après l’autre, ses amis et proches familles pour dire au revoir. Oui, bien sûr, un au revoir synchronisé de joie et de pleurs. Mais l’envie d’expérience, de nouvelle aventure, a finalement fait craquer d’envie et augmenté l’excitation de se voir enfin sur le tarmac de l’aéroport international, pour enfin partir à la rencontre d’un avenir imaginaire, construit de toute pièce, sur mesure, et bien vendu à travers ce fameux contexte dit FOULAY.

Aujourd’hui, deux ans plus tard, la réalité, c’est quoi… ?

Entre rêve, illusion et réalité, c’est quoi la morale de l’histoire… ?

À suivre…

Le reste du texte à venir…

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Robenty J. F

Le fils de la Voeuve

La Rédaction

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