Alix Didier Fils Aimé : Le Premier ministre fantôme d’un pays en feu

Alors que le pays s’enfonce dans la violence, le Premier ministre et chef du CSPN reste invisible. L’absence de stratégie claire, le silence face aux drames quotidiens et les soupçons de collusion minent sa légitimité.La situation sécuritaire en Haïti atteint un niveau critique.

Des pans entiers du territoire sont sous la coupe de gangs lourdement armés qui imposent leur loi, terrorisent la population et paralysent les institutions. Port-au-Prince, jadis nerveuse mais fonctionnelle, est aujourd’hui un champ de ruines sociales et sécuritaires.

Dans ce contexte d’effondrement, le Premier ministre Alix Didier Fils Aimé, également à la tête du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), brille par son absence. Aucun plan d’urgence n’a été présenté. Aucune prise de parole forte n’a été faite. Aucun résultat notable n’a été enregistré. Le chef du gouvernement semble totalement déconnecté de la gravité de la situation.Pire encore, les rares actions entreprises par l’État sont jugées inefficaces ou politisées.

Les drones kamikazes, présentés comme une solution technique, n’ont eu aucun effet notable sur le terrain. Le peuple doute. Dans l’opinion, une rumeur persistante circule : Alix Didier Fils Aimé protégerait certains groupes armés pour des raisons obscures. Cette perception, alimentée par son inaction, renforce la colère et le sentiment d’abandon.À ce jour, aucun signe d’amélioration n’est en vue.

Ni réforme profonde, ni mobilisation nationale, ni coopération internationale décisive. Le silence du Premier ministre face aux appels au secours de la population est interprété comme du mépris ou de l’impuissance.

Pour beaucoup, il n’est qu’un « chef fantôme », physiquement présent, politiquement absent.Dans un pays à genoux, un tel vide au sommet de l’État est insoutenable. De plus en plus de voix, au sein de la société civile comme dans les sphères politiques, réclament son départ.

Pour que l’espoir renaisse, il faudra plus qu’un nom à la primature : il faudra un leadership réel, responsable et courageux. Et Alix Didier Fils Aimé, manifestement, n’incarne rien de tout cela.

La Rédaction

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