Le PM de facto se tait, les gangs avancent

La situation sécuritaire du pays ne cesse de se dégrader depuis l’arrivée d’Alix Didier Fils Aimé à la primature. Sous son leadership, le territoire haïtien continue de se fragmenter, et de nombreuses zones autrefois sous contrôle des autorités passent désormais aux mains des groupes armés.

Ces dernières semaines, plusieurs localités stratégiques sont venues s’ajouter à la liste noire des territoires perdus : Kenscoff, Mirebalais, La Chapelle, entre autres. Des zones symboliques, tant par leur importance géographique que sociale. La progression des gangs semble incontrôlée et inexorable.

Pendant ce temps, le chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), censé être en première ligne face à la crise, brille par son absence. Alix Didier Fils Aimé, pourtant Premier ministre et responsable de la sécurité nationale, semble dépassé.

Aucune initiative concrète, aucun plan d’urgence, aucun message d’espoir.Conséquence directe de cette dérive : le nombre de déplacés internes explose. Des milliers de familles fuient chaque semaine les violences, abandonnant maisons, écoles, commerces et rêves.

Le constat est amer : le Premier ministre de facto, Alix Didier Fils Aimé, montre chaque jour davantage ses limites. Face à une insécurité galopante et une gouvernance invisible, il incarne désormais pour beaucoup l’échec total de l’autorité publique.