L’UNNOH a fortement manifesté ce mardi à la capitale

Ce mardi 13 novembre, la situation a été de nouveau tendue dans l’aire du Champ de Mars, en particulier; à la Rue Légitime, tout près du commissariat de Port-au-Prince devant l’Université Episcopale d’Haïti, à la Rue Capois et devant le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle.

Comme ils ont annoncé depuis plusieurs semaines, faisant savoir qu’ils observeront deux journées de grève nationale. Ce mardi, les responsables de l’Union Nationale des Normaliens haïtiens et plusieurs autres syndicats du système éducatif, des écoliers et des professeurs ont gagné les rues de la capitale, dans l’idée de forcer le gouvernement de satisfaire leur revendication d’avant et d’accorder aux professeurs leurs mois d’arriéré de salaire, de nommer les étudiants finissants de l’ENS, de la FIA et de la CEFEF, de réclamer un salaire raisonnable soit de 50.000 milles gourdes pour les professeurs, la promulgation de la loi réglementant les frais scolaires et la disposition de 30 à 35% du budget national à l’éducation et ensuite l’élimination les 2% de taxe qui seront prélevés sur les employées de l’Etat et du secteur privé.

Une manifestation qui comptait plus d’une centaine de personnes tout au long de son parcourt. Cependant la manif a occasionné le renvoi de très tôt de certaines écoles de Port-au-Prince.

Les individus se trouvant au sein de cette marche de protestation, dans laquelle on a pu constater la présence de certains écoliers munis de leur uniforme; ont bouleversé la journée de classe des élèves du Lycée du Cent Cinquantenaire. Lors de leur passage, énergiquement, ils ont arraché la barrière du Lycée. Les manifestants ont investi la cours de cet établissement public au moment de la récréation, un incident qualifié de grave par certains élèves mécontents qui se trouvent sur la cours après leur passage inattendu. Plus d’une vingtaine de filles, étaient fortement frappées pendant qu’elles cherchaient à fuir les manifestants, une situation qui a causé des incidents regrettables, car beaucoup de camarades de leur classe ont été durement fracturées, par la suite elles ont été vite transportées à l’hôpital par des Ambulances et d’autres étaient restées allongées sur la cours en attendant l’arrivée d’autres ambulances.

Parallèlement, les étudiants de l’Université Episcopale d’Haïti, n’entendent pas lâcher prise pour réclamer justice et réparation pour leur confrère Damaël D’Haïti tué le week-end écoulé par un agent de l’APENA, qui serait également étudiant de l’UEH, précisément à la Faculté des Sciences Humaines en travail social. Ces derniers, ont erigé des barricades à l’entrée sud du commissariat de Port-au-Prince.

Dossier: Jean Junior Sylnay

Sylnay.jeanjuniuor@yahoo.com

La Rédaction

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