Voici ce qui pousse des conseillers à vouloir écarter Fils Aimé du jeu politique

Les conseillers-présidents cités dans le dossier BNC auraient décidé de se détourner du Premier ministre Alix Didier Fils Aimé, marquant un tournant inattendu dans la dynamique politique récente. Selon nos informations, ces conseillers disposeraient désormais d’une majorité suffisante pour renverser la tendance, alors même qu’ils entretenaient encore, il y a quelques jours, de très bonnes relations avec le chef du gouvernement.

D’après plusieurs sources proches du dossier, cette volte-face s’expliquerait par un mécontentement croissant vis-à-vis des avancées réalisées dans le cadre de la mise en place de la machine électorale. Le calendrier électoral, en particulier, serait au cœur des tensions. Les trois conseillers estiment que certaines décisions prises par le Premier ministre portent atteinte à leur influence politique et pourraient limiter leur capacité à peser sur le processus électoral.

Pour eux, ces actions ressemblent à un coup politique direct, aggravé par l’annonce de Fils Aimé de vouloir organiser les élections après le départ du Conseil présidentiel de transition (CPT), prévu pour le 7 février prochain. En parallèle, les conseillers auraient été informés de la position de l’ambassade américaine, qui privilégierait la stabilité du gouvernement et ne souhaiterait pas de changement avant la tenue des élections, alors même que la machine électorale est déjà en cours de déploiement.

Cette donnée aurait renforcé la détermination des conseillers à se positionner de manière stratégique, en prenant leurs distances avec le Premier ministre. Ces développements reflètent une crise de confiance majeure au sein de l’exécutif, où rivalités politiques, calculs stratégiques et pressions externes se mêlent. Alors que le pays se prépare à un calendrier électoral déterminant, la fracture entre le Premier ministre et certains de ses plus proches collaborateurs pourrait avoir des répercussions importantes sur la stabilité du gouvernement et sur le déroulement des élections à venir.

Dans ce contexte de tensions internes et de pressions extérieures, l’avenir politique du pays reste incertain, et les semaines à venir pourraient bien révéler jusqu’où chaque acteur est prêt à aller pour défendre ses intérêts.

La Rédaction

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