Les étudiants de l’UEH gagnent les rues ce 16 décembre contre le pouvoir en place


Les étudiants de l’Université d’Etat d’Haïti entendent apporter leur plus ferme solidarité aux groupes et aux mouvements sociaux visant à dénoncer les légèretés de l’administration Martelly / Lamothe dès ce dimanche 16 décembre date marquant la fin de la session dictatoriale en Haïti.

Au cours d’une conférence de presse tenue vendredi dans l’enceinte de la Faculté de Droit et des Sciences économiques, plusieurs étudiants de l’UEH disent constater avec peine les dérives du Président Martelly depuis son accession à la tête du pays.




En outre, ces derniers comparent les problèmes que confronte l’université depuis la mort de Damaël D’Haïti à ceux que connaissaient les habitants de Simon Pelé où plus d’une dizaine de personnes ont été tuées dans un attentat.

D’un autre côté, ces protestataires dénoncent la campagne d’intimidation que mènent les autorités afin de leur faire taire. Toutefois les étudiants, disent prendre acte des individus non identifiés qui ont tabassé Luberson Benjamin, l’un des étudiants qui ont été séquestrés le dix décembre dernier, alors qu’il regagnait son domicile au cours de la semaine. Selon la note de presse, les malfrats ont proféré des menaces de mort contre lui, si M. Benjamin n’arrête pas de protester.

Par ailleurs, les étudiants ont aussi signalé les taxes prélevées par le gouvernement, à savoir ceux sur les appels téléphoniques, les 2% sur le salaire des employés de l’état et ceux du secteur privé etc. ces derniers qualifient d’illégaux ces prélèvements. De ce fait, ils entendent gagner les rues de la capitale le 16 décembre 2012 dans l’idée d’exiger le gouvernement de se ressaisir.

Texte : Jean Junior Sylnay
Propos recueillis par Rolls Amazan


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