Asefi, symbole d’une vie impatiente ravagée par la pauvreté

MUSIQUE – Gravée en 10^e position sur l’album Salute Volume I, la chanson titrée « ASEFI » peint une misère atroce qui sévit dans des foyers haïtiens, notamment dans les milieux ruraux, qui sont souvent négligés par les hommes qui sont au timon des affaires du pays.

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Asefi, jeune mère d’une fillette de deux ans, a laissé sa localité de Jérémie pour se réfugier à Port-au-Prince dans l’objectif de trouver de quoi faire comme activité lucrative afin de pouvoir assurer la survie de sa mère handicapée et de sa fille Natalie, sûrement, sans père.

Arrivée à la capitale, elle s’est installée chez une amie de longue date, qui va l’entrainer dans la prostitution, car c’était le seul moyen de sauver leur peau. Ainsi Asefi allait attraper le VIH, et c’était le chaos. Elle a échoué et l’avenir de sa fille devenait précaire.

Fantom, dans cette œuvre, a décrit une société où l’espoir s’effrite. L’artiste a aussi fait ressortir le manque de patience qui réside chez Asefi, ce qui gangrène une bonne partie de la jeunesse haïtienne.