Lutte contre le sida, les autorités compétentes veulent tout faire pour réduire la vulnérabilité des jeunes

L’UNICEF, en collaboration avec le Ministère de la Santé Publique et de la Population, les Centres GHESKIO et l’observatoire national de la violence et de la criminalité (ONAVC) a réalisé la semaine écoulée, à l’Hôtel le Plaza, un atelier de restitution de la cartographie digitale des risques liés au VIH/SIDA.

Cette rencontre a été déroulée en présence du Représentant de l’UNICEF en Haïti M. Edouard Beigbeder, du Consultant de l’enquête pour l’ONAVC et GHESKIO M. Gaël ST-Fleur et de la Cheffe de la santé de l’UNICEF Mme Francine kimanuka.

Cette enquête concernait les quartiers les plus risqués et vulnérables de Port-au-Prince, c’est pour cela que les responsables de cette recherche ont considéré le Cité Plus et Village de Dieu comme étant des zones les plus dangereux, à cause du manque d’infrastructures, d’eau potable, des besoins en matière d’assainissement, absence des instances policières et le taux de banditisme trop élevé.

“Environs 1 250 adolescents hébergeant plus de 691 maisons, repartis dans les communautés de Cité Plus et Village de Dieu ont été répertoriés dans le cadre de ce programme. Après ce mouvement, les jeunes ont pu restituer eux-mêmes”, a expliqué Mr Gaël St- Fleur.

D’un autre côté, Mme Francine, a déclaré que les adolescents n’ont pas encore de la maturité de comprendre comment se protéger sexuellement. Pour cela les personnes liées au programme ont les formations nécessaires pour les aider à faire la prévention contre le VIH/SIDA.

En guise de conclusion, cet enquête qui a duré trois mois, a débuté en Juin 2012 et pris fin en août de la même année.

Dossier : Marie Jessie Flore St-Vil

E-mail : jsisiflore@yahoo.fr