Séisme de 2010, la vie se montre beaucoup plus inquiétante au Camp Acra

Pour commémorer la Journée mondiale de l’aide humanitaire, ce 19 août, le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) a procédé, ce mardi, à des visites guidées au niveau de différents camps de déplacés du pays. C’était aussi une occasion de rendre hommage aux 22 agents des organismes humanitaires qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur fonction, suite à un attentat à Bagdad en 2003.

Le but de ses visites, c’était pour vérifier les conditions de vie des sinistrés, et constater leur situation humanitaire après le terrible tremblement de terre de janvier 2010 qui a occasionné la mort des centaines de milliers de gens.

La situation est difficile au « Camp ACRA », à Delmas 30. L’espace n’est pas favorable, la mauvaise odeur, des détritus partout, moustiques… c’est le calvaire des sinistrés, ces derniers qui exigent leur relocalisation.

Ledit camp compte 4 058 familles dont 15 773 personnes, a laissé entendre la coordonnatrice de l’OIM pour la commune de Tabarre. « Ces rescapés du séisme de janvier 2010 seront relocalisés sous peu. L’OIM a déjà entrepris des démarches là-dessus, toutefois nous allons continuer à les supporter en veillant à leur santé », a déclaré Carline Saurel. Nous devons signaler que l’OIM s’implique dans plusieurs domaines, tel que l’assainissement, la santé et la relocalisation.

Cependant, plusieurs sinistrés ont dénoncé la mauvaise situation à laquelle ils font face. « Ici c’est le chaos, l’eau potable est rare et même inexistante, les toilettes mobiles sont dans un mauvais état […], n’était-ce pas l’OIM nous serions tous morts », a déclaré une sinistrée.

Le Coordonnateur du Camp ACRA, Bellegarde Alix, de son côté, a fait mention de l’insécurité qui bat son plein.

Dossier: Cantave Eddy Emmanuel

La Rédaction

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