Hugues Sanon, au nom d’Haïti, est contre une intervention militaire en Syrie

La bande à Bachar Al-Assad n’entend pas baisser les armes, la Russie joue son rôle de conseiller, les Etats-Unis continuent de mettre la pression, cependant diverses personnes venues d’horizons divers ne sont pas en faveur d’une éventuelle frappe de l’armée américaine en Syrie.

Le 6 septembre dernier, des citoyens de différents pays membres de l’Organisation des Nations Unies (ONU), sous la direction du président de l’assemblée, Vuk Jeremic, se sont réunis autour de ce dossier sous le thème « La culture de la paix comme agenda pour une nouvelle civilisation mondiale ».

On a pu remarquer un représentant de chaque pays, on peut citer entre autres la Serbie, l’Ethiopie, le Bangladesh, l’Arabie Saoudite, le Nigeria et Haïti, qui s’est fait représenter par le journaliste, Hugues Sanon, ce dernier évolue au sein de la communauté haïtienne des Etats-Unis d’Amérique.

Invité à titre d’ambassadeur de la Paix, M Sanon s’est prononcé contre une intervention militaire en Syrie, toutefois il a dénoncé le côté féroce du régime Al-Assad. « Ce n’est pas normal de punir un crime par un autre crime », a-t-il lâché, tout en avançant qu’il existe d’autre manière pour arranger les choses.

Hugues Sanon, durant son intervention au Trusteeship Council Chamber de l’ONU à New York, a réclamé un retour au calme en Syrie. « Je veux que la vie soit respectée là-bas, on doit cesser la violence », a-t-il déclaré.

A noter, au cours de cette séance, des Haïtiens se sont massés devant le siège

des Nations-Unies pour exiger le départ des troupes onusiennes en Haïti. M Sanon a rencontré les manifestants et a promis de présenter leur sujet de revendication aux décideurs lors d’une prochaine rencontre.

Nous devons signaler la présence de plusieurs personnalités importantes telles que : la défenseuse des droits humains, Ruth Chervil, elle est également la fondatrice de Natco et le général Luis Paniagua.

En guise de conclusion, Hugues Sanon a demandé à toutes les nations de respecter et promouvoir l’équité de genre et le droit des enfants. « Dans le dialogue construisons un monde sans discrimination, sans guerre, ainsi pouvons-nous renforcer la démocratie », a-t-il insisté.

Dossier : Vladimir Désir

e-mail : vladimirdesir7@gmail.com