Oiseau de Mauvais plumages

Oiseau de Mauvais plumages

M. Trouillot le penseur sceptique, essayez pour une fois de votre vie d’apprécier un événement à sa juste valeur. Je vous comprends très bien monsieur et je vous tolère quand même pour avoir osé mettre en exergue votre côté féminin fictif. En effet, vos penchants sont excessifs, là encore je vous comprends, sachant votre petitesse physionomique, un tel exploit ne vous serait jamais permis d’autant plus que la beauté chez vous n’y serait pas non plus.




Servant de la gent féminine pour exprimer vos sentiments ténébreux, sans fondement, sans consistance, est une pure lâcheté alors qu’elle-même elle s’en réjouit de cette modèle toute trouvée pour enjoliver pour redorer son genre déjà mal vu, mal compris et mal utilisé. Nous sommes toutes fières aujourd’hui de notre chère Raquel qui vient justifier à la face du monde ce que nous sommes capables de faire si nous le désirons, si on tient surtout compte de son enfance tourmentée par la maladie, du diagnostique établi par son ou ses médecins traitant. Ne dévalorisez pas une valeur sûre même si son succès vous choque. Vous préférez nous voir souffrir « d’anorexie, de dépression nerveuse » pour mieux nous représenter dans vos articles, pour pouvoir trouver les mots appropriés pouvant réveiller et conserver votre masturbation émotionnelle. Vous vous servez de nous pour satisfaire votre bas égo. Nous n’avons pas besoin de défenseur dans ce domaine-là, au contraire nous avons besoin qu’on reconnaisse et qu’on applaudisse nos efforts tout en nous apportant des contributions. Nous avons besoin d’encadrements pour prouver ce que nous sommes. Si vous ne pouvez pas ou ne voulez pas nous apporter votre aide, nous n’avons pas besoin de vos commentaires, encore moins de votre présence néfaste, oiseau de mauvaises augures, de mauvais plumages, être frustré et égoïste. La couleur de votre plume est pour mieux nous retenir au bas étage, pour nous critiquer d’avantage surtout quand vous déclarez dans votre article du 1er février 2017 du Nouvelliste : « … c’est que les participantes les plus intelligentes à ce genre de concours sont celles qui en comprennent les limites, mais jouent le jeu un temps pour l’utiliser comme rampe de lancement et se servir de la (passagère) notoriété qu’elles peuvent en tirer pour se donner les moyens de faire ce qu’elles ont envie de faire… »



Aussi passager qu’il soit, tout le monde aime le succès. Hommes et femmes travaillent en conséquence, vous en particulier ; vous optez pour que le succès se situe seulement dans votre camp ce qui vous pousse toujours à éclabousser le succès de l’autre. Aujourd’hui, prenez votre mal en patience, le succès est dans notre camp et nous en sommes fières et très fières, nous allons le garder aussi longtemps que possible. Votre égo, votre jalousie sont tels que vous ne tolérez même pas le succès d’un congénère, d’un contemporain de plume, d’un homme pareil à vous encore moins d’un homme plus que vous. L’apologie de votre plume prouve combien vous haïssez les femmes, enlevez ce masque d’hypocrisie derrière lequel vous vous cachez pour avoir choisi d’évoquer la misère de la femme dans une telle conjoncture. Au contraire cette situation nous porte bonheur, souffle un bon vent sur notre genre nous permettant de respirer et de reprendre espoir. Au moment où vous évoquez nos souffrances, nous nageons en plein bonheur et nous disons merci à Mademoiselle Raquel Pélissier de ce souffle d’espoir qu’elle nous insuffle au moment où nos pas sont branlants. Merci Raquel de vous exposez avec tant de confiance et de fierté, de montrer notre beauté intérieure et extérieure ; aujourd’hui vous êtes toutes les femmes haïtiennes, votre succès n’est pas probant, votre succès est certain et total, tant pis si un jaloux, un frustré, un aigri se fait du tort intérieur, que son mal le consume.

Raquel, s’il faut recommencer, vous recommencerez au nom de toutes les femmes. Vous êtes belle, vous êtes bien éduquée et bien formée, alors le succès est à vos pieds et il ne fait que commencer. Raquel, quand tout s’enfonce dans le mal aujourd’hui en Haïti, vous venez de nous donner un regain de vitalité. Que Dieu vous bénisse dans votre succès continu. Nous vous aimons toutes, nous ne sommes pas près d’oublier ce grand succès que vous nous offrez et encore moins de vous oublier.

Cynthia M.

Etudiante en Sces. Po. Et Rel. Internationales


La Rédaction

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