Cultivons et consommons le Benzolive / Moringa pour combattre la malnutrition
Pour combattre la malnutrition dans le pays, le gouvernement se lance dans la culture du Benzolive / Moringa, une plante qui s’avère très utile à la nutrition, si on peut ajouter foi aux déclarations de diverses spécialistes.
La responsable de la nutrition dans la Direction sanitaire du sud-est, Mme. Andrenèse Juste, a laissé comprendre que le Benzolive Moringa contient du fer pour combattre l’anémie, du vitamine A pour les yeux et la peau ,du calcium pour les os ,du protéine pour construction du corps humain et du vitamine C contre la grippe et elle contient également tous les huit acides aminés dont le corps de l’homme a besoin pour son bon fonctionnement.
Le Dr Joceline Marhône, membre de la Commission Nationale de Lutte contre la Faim et la Malnutrition (COLFAM) et également Coordonnatrice du Programme National d’Alimentation et de Nutrition au MSPP, a précisé que le Moringa contient 3 fois plus de fer que l’épinard, autant de potassium que les œufs, 7 fois plus de vitamine C que l’orange, 4 fois plus de vitamine A que la carotte, 3 fois plus de potassium que la banane et 4 fois plus de calcium que le lait. Toutes ces raisons font de Moringa, une plante miracle pour Haïti.
La Moringa, en plus de ses vertus nutritives, peut être utilisée pour faire le reboisement vu l’état de déforestation du pays, car c’est une plante qui grandit très vite et qui résiste à la sécheresse. Elle sert à l’élevage des bestiaux et on peut la commercialiser sous différentes formes, ce qui peut apporter d’énormes avantages économiques.
Cette plante alimente en azote le sol, elle augmente la production de lait et de la viande des animaux qui la consomment, c’est une plante mellifère elle facilite aux abeilles la production du miel, elle produit également de l ‘huile pour la cuisson, elle combat les mauvaises bactéries dans l’organisme, et permet de traiter l’eau ; elle très résistante à la sécheresse, elle a une croissance rapide et elle est très nutritionnelle.
La Rédaction
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Nous sommes maintenant en 2020, et la situation n’a pas bien évolué. Le Moringa s’est bien développé, mais il est encore mal connu, je pense. Et pourtant quand on connaît ses bienfaits.
Espérons que les mentalités changent et que le Moringa se démocratise encore plus.
Au plaisir de vous lire.
Sébastien du Moringa conseil Luxembourg