Les prix des produits alimentaires grimpent à Carrefour

Au cours des dernières semaines, les commerçantes de la commune de Carrefour ont fait état d’une hausse des prix des produits alimentaires. Malgré l’arrivée sur le marché d’une importante quantité de riz nippon, le sac de 25kgs passe de 875 à 1000 gourdes, le sac de maïs se vend à 1 125 gourdes, le gallon d’huile d’olive à 310 gourdes, le sac de farine à 1 550 gourdes et la caisse d’hareng sort est à 1 250 gourdes, a rapporté une détaillante.

Certaines commerçantes trouvent que cela exagère. « Pas de bénéfice, pas de vente, les clients sont rares. » Cette situation résulte des difficultés financières auxquelles confrontent les citoyens du pays. La vie des carrefourois (ses) est presque pareille à celle des Pétionvillois (ses), les restaurateurs traditionnels et ceux qui se disent populaires ont également revu à la hausse, leurs prix.

Un plat chaud se vend à 100 gourdes, de nombreux ouvriers de la commune avouent qu’ils ont beaucoup de peine à se nourrir durant la pause. Une résidente de la commune venant faire des emplettes dans un marché public, a expliqué qu’il est très difficile pour lui de nourrir ces enfants, en raison de cette montée vertigineuse des prix des produits alimentaires. « Il faut au moins 1 000 gourdes par jour pour préparer de la nourriture pour une famille de deux enfants seulement, » a-t-expliqué à Haïtinews2000.

Les consommateurs réclament une intervention des autorités gouvernementales afin d’améliorer les conditions des petites bourses.

Rappelons que les autorités haïtiennes avaient annoncé que des dispositions seront prises afin de fixer le prix des produits de première nécessité.

Dossier : Daggyson Pierre