“Nous ne pouvons pas bombarder l’EI à l’aveuglette”
INTERNATIONAL – L’armée américaine ne peut pas bombarder l’organisation Etat islamique (EI) “à l’aveuglette”, a souligné mardi le Pentagone, appelant à faire preuve de “patience stratégique” pour venir à bout des combattants jihadistes. Le président syrien Bachar al-Assad, de son côté, s’est dit convaincu de l’échec des Américains dans cette lutte.
“Personne n’a dit que ce serait facile ou rapide, et personne ne devrait se laisser bercer par la fausse illusion de sécurité que ces frappes aériennes ciblées peuvent apporter”, a souligné le contre-amiral John Kirby.
Ces propos interviennent une semaine après que Washington a commencé à mener des frappes aériennes contre les jihadistes en Syrie, avec l’aide de pays arabes. Les raids aériens ont touché des raffineries de pétrole contrôlées par les jihadistes, des chars d’assaut, de l’artillerie, des bâtiments et autres cibles.
Les combattants se dispersent
Les commandants de l’armée américaine ont été clairs dès le départ sur le fait que des frappes aériennes seules ne suffiraient pas, mais que des efforts à long terme seraient nécessaires pour entraîner et former les rebelles syriens “modérés” et pour renforcer l’armée irakienne, a insisté M. Kirby.
Les combattants de l’EI ne se déplacent désormais plus en larges groupes à ciel ouvert, mais se “dispersent” pour éviter d’être frappés depuis les airs, a-t-il expliqué.
Le président syrien a de son côté affirmé que les pays qui ont “propagé le terrorisme” ne pouvaient vaincre les extrémistes. “Combattre le terrorisme ne peut être le fait de ces pays qui ont aidé à créer des groupes terroristes en leur donnant un soutien logistique et financier et en ayant propagé le terrorisme à travers le monde”, a déclaré Bachar al-Assad.
L’EI aux portes de Kobané
Les forces kurdes défendaient mercredi bec et ongles mercredi la ville stratégique syrienne d’Aïn al-Arab (Kobané en kurde), avec le soutien aérien de la coalition. Malgré cela, les combattants de l’EI sont arrivés aux portes de la ville, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Des combats acharnés opposent les combattants de l’EI aux Kurdes qui défendent “farouchement” Aïn al-Arab, une ville à la frontière avec la Turquie, a indiqué l’OSDH. “Il y a juste une vallée qui sépare les jihadistes de la ville”, a précisé son directeur Rami Abdel Rahmane.
(ats / 01.10.2014 11h48)
La Rédaction
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