Un moment de réflexion dans le cadre de la Journée internationale contre la violence faite aux femmes
GONAIVES -. La coordination départementale du ministère à la condition féminine et aux droits de la femme a célébré le Mardi 25 Novembre, la journée internationale contre les violences faites aux femmes.
Plusieurs dizaines de membres et de responsables des organisations de femmes étaient à l’auditorium de l’école professionnelle des Gonaïves où les activités ont été organisées pour marquer cette journée. Le débat était porté sur toutes formes de violences auxquelles subissent les femmes.
La coordonatrice départementale du ministère à la condition féminine et aux droits de la femme, Mme Netlande Pierre Dérilus, a fait savoir que cette journée est surtout une journée de réflexion; selon Mme Pierre Dérilus, on ne peut pas fêter ou célébrer la violence.
Avant cette date, qui est celle de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, le ministère a souvent utilisé des moyens pouvant sensibiliser les gens sur toutes formes de violences, notamment les violences faites aux femmes, a laissé croire la représentante du MCFDF dans l’Artibonite.
« Les actions de violence ne sont ni au profit des gens qui les commettent, ni au profit de ceux qui les subissent », a déclaré la coordonatrice.
La titulaire du MCFDF dans la région a plaidé en faveur d’une société sans violence. Selon Mme Pierre Dérilus, les femmes qui subissent les actes de violence ont souvent crainte de les dénoncer, ce qu’on appelle « Kase fèy kouvri sa », c’est ce qui explique une remontée considérable des cas de violence d’après la coordonatrice.
Mme Pierre Dérilus en a profité pour dénoncer la condition d’accueil pour les femmes qui sont victimes des actes de violence sexuelle; les centres de santé ou les hôpitaux devraient avoir des salles plus ou moins confidentielles pour entendre ces genres de cas, a déploré la coordonatrice.
Au niveau du bureau de la coordination départementale dudit ministère, nous recevons des cas de violence au quotidien, dixit la coordonatrice. Durant la fin de l’année 2013 à date, nous avons répertorié 225 cas de violence, en dehors des autres cas; par exemple des personnes qui décident de saisir la justice directement et autres… poursuit la représentante du Ministère.
La coordonatrice départementale du Ministère à la Condition Féminine et aux droits de la femme, Mme Netlande Pierre Dérilus, a présenté plusieurs cas de violence qu’elle a reçus au bureau, (violences physiques, sexuelles, psychologiques, verbales etc.)
La Rédaction
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