Marco Rubio lance un ultimatum à Jovenel Moise

Marco Rubio lance un ultimatum à Jovenel Moise

Marco Rubio, sénateur de la Floride, enjoint Jovenel Moise à choisir entre « les tyrans » de l’hémisphère occidental ou la « démocratie » et les « droits humains ».

En campagne, Jovenel Moise a promis des jours heureux : la reprise des activités agricoles, une ère de tourisme florissante et la relance de l’économie entre autres. Par contre, il ne s’est pas longuement prononcé sur la politique étrangère. Domaine qui pourtant constitue un pan important du travail de tout president de la République.




Aujourd’hui, en poste de « décision » Jovenel Moise commence à faire des choix. Et sur la crise vénézuélienne, il a décidé de rompre avec les Etats-Unis, partenaire important d’Haiti et pourvoyeur de milliards de dollars notamment à travers l’USAID. Le 28 mars dernier, Haiti a rejoint d’autres pays de la région en support au pays de Chavez contre une « expulsion » de l’OEA, une approche supportée par les USA.

« Honteux » que cela a twitté Marco Rubio, sénateur de la Floride qui bien avant le vote a menacé Haiti, le Salvador et la République Dominicaine de s’aligner sur la position américaine sous peine de « coupes massives de l’aide (…) ».

Non content des signaux de dissidence émanant d’Haiti, Marco Rubio s’adresse directement au president d’Haiti : « President Moise va devoir décider rapidement s’il veut se mettre du côté des pires tyrans de l’hémisphère occidental ou des droits humains et de la démocratie ». Au Miami Herald, M. Rubio continue : « [Jovenel Moise] a placé l’aide des Etats-Unis à son pays sérieusement à risque, et s’il ne change pas d’approche rapidement en matière de politique étrangère, il se retrouvera avec moins d’amis en Floride et à Washington ».


Ancien candidat à la présidence battu par Donald Trump aux primaires, Marco Rubio demeure un membre influent au sein du parti Républicain. Cependant, ses propos ne sont pas forcément la position officielle de l’administration américaine en matière de géopolitique. Pour cause, dans une conférence d’information mardi, un haut fonctionnaire américain a curieusement déclaré après coup que le Département d’État américain poursuit une coopération avec le Venezuela plutôt que sa «suspension immédiate».

«Nous demandons au Venezuela de participer à une discussion fructueuse sur la façon de résoudre la crise économique et humanitaire dans ce pays. Notre objectif dans cette session n’est pas une suspension immédiate», a-t-il alors déclaré.

Source : LoopHaiti.com


La Rédaction

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