Jeunesse de mon pays, Rebellez-vous ! À la guerre comme à la guerre

Jeunesse de mon pays, Rebellez-vous ! À la guerre comme à la guerre

Le monde nous observe. Et cela, depuis notre indépendance en 1804. Considérer comme l’un des peuples les plus fiers, en 1915 nous sommes devenus les opprimés et eux les oppresseurs. Nous avons fait choix de ne plus vivre, mais plutôt d’être marginalisés par ceux qui ont mieux pris leur destin en main. À force d’ignorer les détails, notre territoire avec le temps s’est dégradé petit à petit faute de notre incapacité à venir avec une politique environnementale adéquate. Aussi n’avons-nous pas vu arriver la technologie ? Car, cette entité nous a presque tout enlevé. Je parle de nos mœurs et nos valeurs les plus élémentaires au point de nous attirer dans un guet-apens : l’américanisation.


Aujourd’hui, dans ce panier rempli de corrompus et de corrupteurs, seule la jeunesse a son mot à dire. Sauf cette branche de notre société, soit en mesure d’accompagner l’histoire sans la fusiller dans le dos. Quand lancera-elle sa pierre dans cet océan gangréné de requins malintentionnés ? Dans un pays de 11 millions d’habitants selon l’Institut haïtien de statistiques (IHSI), où l’État et le secteur privé ne comptent que seulement 200 mille emplois, l’ère est polluée et l’espace ensanglanté. chaque année des milliers de jeunes sont gradués et arrivent sur le marché du travail. Pour moi, ce sont des milliers d’autres rêveurs qui verront les heures passées et leur journée consumée par les pratiques affairistes des aînés. À quand cette révolution ? Jusqu’où prendrons-nous conscience que l’individualisme reste et demeure l’apanage des idéologies pauvres et inhumaines. En plein 21e siècle, il n’est plus acceptable d’attendre la manne, encore moins de dire que Dieu fera d’Haïti un grand peuple. Plutôt il revient à nous autres jeunes, d’anticiper, de nous responsabiliser vis-à-vis des nouvelles méthodes de développement basées sur la technicité

Qui sont les coupables ? pour donner plus de précisions à cette question, il faut remonter le temps et chercher ceux et celles qui régnaient en maître et seigneur, et qui se trouvent encore sur cette voie. Ces agents doubles, ces politiciens de renom, ces flibustiers, pour la plupart, qui possèdent à eux seuls plus de la moitié de l’économie haïtienne, ne sont-ils pas ces coupables ? Pas un jour ne passe sans un meurtre, pas un jour ne passe sans que l’aéroport soit témoin des griffes de l’abandon. Quand l’objectif principal d’un haïtien de conviction n’est autre que de s’envoler vers d’autres contrées à la recherche de la solidité et de la cohérence, peut-on encore être fier de nos racines ? N’avons-nous jamais honte de nous ? Cette question doit rester la seule et l’unique de la jeunesse face à certains politiciens qui ont injustement coloré notre Haïti de saletés et d’injustice.

Avec une jeunesse qui ne travaille pas, des universitaires qui ne sont pas encadrés, des paysans ou cultivateurs qui ne sont pas aidés par l’Ètat central – nous devenons tout simplement des morts ambulants. Autant l’être dignement. Si nous autres jeunes, qui sommes bafoués, n’exigeons pas une autre définition de l’histoire, alors Haïti risque de disparaître. Les efforts de nos héros pour notre indépendance n’auront servi à rien. En 1915, les cacos l’avaient compris et se sont rebellés. Cette génération doit montrer toute sa force sur le terrain et ce en quoi elle peut servir.

Parce qu’à ce niveau de précarité, il est impossible à un Haïtien d’avoir peur de mourir, car la mort est déjà dans nos rangs, suite à notre quotidien existentiel. Il nous faut faire l’essentiel, si cela continue, – prendre les armes et se battre !! – À la guerre comme à la guerre !! Ils refusent de nous garantir des services sociaux de base, alors nous obligerons à leurs enfants de rester chez eux. Ils refusent de nous donner une agriculture florissante, alors nous les empêcherons de laisser leur domicile. Ils refusent de nous faire des prêts pour notre petite entreprise, alors nous les obligerons de cesser toute activité commerciale dans le pays. Rien est fait sans l’action de grande sacrifice. Acceptons de mourir avec honneur et dignité au lieu d’être les grains de sable qui trainent sous les pieds de l’ingérence et de nos ennemis-frères .


À présent, la jeunesse doit se montrer digne de sa génération afin de ne pas être les “loosers” des générations futures. Comme a dit Dr Martin Luther King aux gens du sud : WE SHALL OVERCOME – nous vaincrons !! la jeunesse sera le vainqueur de cette guerre humanitaire affreuse. Nous avons déjà connu le chaos, s’il nous faut nous sacrifiés alors nous devons l’accepter haut la main. Le temps est à la guerre ! La jeunesse doit se préparer !


La Rédaction

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