Certaines voitures qu’on ne souhaite pas remorquer

« Vous devez laisser ma voiture là où elle est garée. Qui t’a ordonné de la remorquer ? Retire-toi d’ici avant que tu perdes ton boulot », tels sont les mots durs d’un individu qui ne voulait pas que son véhicule soit déplacé, bien qu’il aie violé une loi de la circulation.

Cette personne dont on évite de décliner son identité, qui parle avec tant d’arrogance, est un agent affecté au Corps d’Intervention et de Maintient d’Ordre, communément appelé CIMO. Ce comportement affiché laisse à dire qu’il est au dessus de la loi.

Pour pallier le grave problème auquel confronte la circulation en Haïti, la Direction Centrale de la Police Routière (DCPR) a fait remarquer des gestes qui doivent être sanctionnés, mais il parait que ces législations n’existent que pour un groupe très vulnérable. « Si je commet une infraction je dois être jugé, cependant cette loi doit être une pour tous », se plaigne une victime de cette pratique, savoir, le remorquage, qui critique la justice haïtienne qui n’est pas tout a fait équitable.

« Au moment où j’ai pris mon dîner dans un restaurant au Centre-ville, on vient de m’appeler pour me dire qu’on est en train de déplacer ma voiture sous prétexte que je me stationne mal, uniquement la mienne, alors qu’un véhicule doté d’une plaque officielle n’a pas été touchée par cette règle, cela nous montre qu’Haïti est loin d’être un pays », a lâché un prénommé Roland.

Que disent les autorités compétentes à ce sujet ? Malgré les revendications, aucune disposition n’est pas encore prise, tandis que les « sans noms », les « sans titres » qui sont quand bien même des indisciplinés continuent à tomber sous le coup du principe de remorquage.

A noter, l’amende exigée quand on enfreindre cette loi se situe entre 2 000 à 3 000 gourdes cela va dépendre de la catégorie du véhicule.

Dossier : Emmanuel Eddy Cantave

La Rédaction

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