Helen La Lime appelle la communauté internationale à mettre Haïti au premier plan

La plus haute représentante des Nations Unies en Haïti, Helen La Lime, a mis en garde devant le Conseil de sécurité sur la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays, les besoins humanitaires croissants et la stagnation des discussions sur la gouvernance.

“Par conséquent, je demande de toute urgence que les États membres apportent un plus grand soutien et contribuent au fonds collectif récemment créé et administré par le PNUD, dédié à soutenir la PNH et à l’aider à relever les défis auxquels elle est confrontée”, a-t-il appelé.

La Lime a décrit comment le contrôle des gangs dans la zone métropolitaine de la capitale haïtienne de Port-au-Prince est devenu de plus en plus fort à mesure qu’ils étendent leur zone d’influence. Rien qu’en mai, a-t-il ajouté, la Police nationale d’Haïti a signalé 201 homicides intentionnels et 198 enlèvements, une moyenne pour chacun de près de sept cas par jour. Il a souligné qu’à cela s’ajoute la fermeture de dizaines d’écoles, de centres médicaux, de commerces et de marchés. Au moins 17 000 personnes ont été forcées de quitter leur domicile en raison de la violence des gangs.

Helen La Lime a appelé la communauté internationale à mettre Haïti au premier plan de l’agenda pour fournir le soutien nécessaire pour relever ses défis. Haïti demande également de l’aide. Haïti a demandé à la communauté internationale plus de soutien pour renforcer son application de la loi et faire face à la détérioration rapide de la sécurité dans le pays en raison des activités des gangs armés, qui contrôlent la zone métropolitaine de Port-au-Prince.