La Fondation « Zanmi Timoun » s’inquiète d’une nouvelle propagation du choléra en Haïti, affectant les enfants vulnérables

Victime d’une situation sociopolitique et économique délétères associée à une crise de carburant, les familles haïtiennes semblent encore plonger dans une inquiétude la plus totale. Cette inquiétude devient plus profonde à la suite de l’annonce faite par le Ministère de la Santé de la Publique et la Population (MSPP) sur la réapparition des cas de choléra détectés dans la commune de Cité Soleil et dans plusieurs régions du pays.

La Fondation « Zanmi Timoun » organisme de défense et de promotion des droits de l’Enfant, souhaite que des mesures soient prises par les autorités sanitaires pour empêcher la propagation de la maladie dans le pays, particulière dans les quartiers précaires. 

La Fondation « Zanmi Timoun » redoute une catastrophe similaire à celle de l’année 2010, lors de l’apparition du choléra en Haïti par les casques bleus Népalais, membre de la mission des Nations Unies. Cette épidémie a tué plus de dix mille (10.000) personnes et a affecté près neuf cent mille (900,000) personnes par des diarrhées dans les différents départements géographiques du pays, selon le MSPP. Aujourd’hui encore, les conditions de vie de la population ont empiré avec les mauvaises conditions d’hygiène et d’insalubrité, l’absence de logement décent, une pauvreté accrue et le non-accès aux services sociaux de base. 

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Beaucoup de familles sont entassées dans des taudis, laissant un risque élevé pour la propagation rapide de la maladie de choléra. Il y a également le fait que plusieurs familles ont fui leurs maisons pour échapper aux gangs armés et vivent dans les rues dans des conditions infrahumaines. De plus, le gouvernement actuel ne se soucie guerre des mauvaises conditions de vie de la population. Au contraire, des mesures impopulaires ont été adoptées pour compliquer la situation, comme la rareté et la cherté des produits pétroliers dans le pays.

La Fondation « Zanmi Timoun » recommande aux autorités sanitaires, qu’en ce moment de trouble sociopolitique, d’éviter le pire pour ne pas fragiliser la vie des enfants, de préserver et de s’engager au service des plus vulnérables. Malheureusement, jusqu’à présent, le choléra représente une menace pour la population haïtienne compte tenu de l’état de délabrement du système sanitaire dans le pays depuis bien des années et l’absence flagrante d’une politique de santé publique. Selon l’organisation internationale, Médecins Sans Frontières (MSF), pas moins de 68 personnes sont déjà infectées depuis le début de la maladie, la semaine dernière.

Or, le contexte actuel hypothèque en grande partie la situation déjà précaire des enfants soumis à la dure réalité des bandes armées dans les bidonvilles. Et, les autorités gouvernementales deviennent de plus en plus insouciantes et passivent dans la protection des droits humains en général et les enfants en particulier. 

La Fondation « Zanmi Timoun » souhaite qu’une prise en charge rapide soit assurée pour les personnes qui ont déjà été touchées par le choléra, particulièrement les enfants. 

La Rédaction

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