Violence en Haïti : le nombre de déplacés internes s’accroit

Selon un communiqué de l’Organisation Mondiale de l’Immigration, paru ce 12 février 2024, la région métropolitaine de Port-au-Prince, en Haïti, a été le théâtre d’un déplacement massif de populations ces derniers jours.

Plus de 2 686 habitants des communes de Tabarre, Cité-Soleil et Carrefour ont été contraints de quitter leurs domiciles du 7 au 11 février 2024 en raison de l’escalade de la violence armée qui sévit dans la région.

Les statistiques fournies par le communiqué détaillent la répartition de ces déplacés : 1 819 personnes provenant de la commune de Carrefour, tandis que 867 autres sont issues des communes de Cité-Soleil et Tabarre. Ces individus ont été contraints de fuir leur habitat habituel en raison du climat de terreur qui règne dans leurs zones de résidence.

De manière préoccupante, il est indiqué que 94% de ces déplacés ont trouvé refuge au sein de familles d’accueil, témoignant ainsi de la solidarité au sein de la communauté haïtienne face à cette crise humanitaire. Cependant, 6% de ces personnes ont été contraintes de se réfugier dans des sites spécifiques, notamment sur la Place Hugo Chavez à Clercine et à l’école Ramoth de Marin, située dans la commune de Croix-Des-Bouquets.