Haïti: “les oubliés” des camps de Marassa crient leur désespoir

Haïti: “les oubliés” des camps de Marassa crient leur désespoir
Haïti: "les oubliés" des camps de Marassa crient leur désespoir

Trois ans après le séisme qui a dévasté Haïti, 360.000 personnes vivent encore sous des bâches: parmi elles, les habitants des camps de “Marassa”, situés au nord-est de Port-au-Prince, qui se sentent abandonnés de tous.

Environ 750 familles, soit 5.000 personnes, coexistent dans ces abris de fortune des trois camps de “Marassa” 9, 10 et 14, sous la menace permanente d’une grosse rivière qui traverse le quartier.

“Nous sommes sans secours. Nous sommes oubliés des autorités. Ce 12 janvier marquera l’anniversaire de trois années de souffrance, de misère et de mépris”, confie Wisly Décimus, un professeur qui a laissé tomber la craie faute de moyens pour les élèves de fréquenter son école aménagée sous une tente.

“Nous sommes obligés de vivre ici, mais c’est le pire endroit pour élever des enfants. De nombreux viols sont perpétrés sous les tentes, la prostitution juvénile se pratique dans les camps. Nous vivons mal”, raconte Danielle Orniamise.




Cette mère de cinq enfants tient une petite boutique de friandises qui sert aussi de poste de recharge pour téléphone cellulaire à l’entrée du camp. Elle ne voit pas de solution de sortie de crise, trois ans après le séisme qui a fait 1,5 million de déplacés et tué près de 250.000 Haïtiens.

“Nous sommes abandonnés des autorités de notre pays qui font des promesses sans lendemain. Seules des ONG nous viennent parfois en aide. Alors ce qu’il nous reste à faire, c’est manifester notre indignation”, promettent un groupe de résidents.  – La suite sur RTL.be


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La Rédaction Contact : actualites@haitinews2000.com
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