Les déplacés du « Camp Mouzin » sont contraints de quitter le lieu
Plus de 300 familles vivent encore sous des tentes dans un camp situé dans le quartier de Poste Marchand (Port-au-Prince) communément appelé « Camp Mouzin ». Ces gens là qui confrontent à une sérieuse difficulté, n’arrêtent pas d’élever la voix pour exiger une prise en charge.
Les victimes ont jusqu’à 31 janvier de l’année en cours pour se retirer de ce lieu, suivant une déclaration du propriétaire de l’espace. « Une telle décision va compliquer notre situation. Nous ne savons pas à quel saint se vouer », a lâché Lucien Melus, un membre du comité de ce centre d’hébergement.
Vu la situation de promiscuité qui sévit au niveau de cet endroit, beaucoup de déplacés manifestent la volonté de plier l’échine, cependant ils sollicitent le support des autorités concernées, si on peut ajouter foi aux propos de l’une des victimes du séisme de janvier 2010.
A signaler, l’espace dégage une odeur fétide, des sachets remplis de matières fécales sont exposés ça et là, les tentes sont abimées et l’accès à l’eau potable est difficile.
Dossier : Emmanuel Eddy Cantave
La Rédaction
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