Les Etats-Unis refusent de dire s’ils ont espionné Merkel dans le passé

Les Etats-Unis refusent de dire s’ils ont espionné Merkel dans le passé
Les Etats-Unis refusent de dire s'ils ont espionné Merkel dans le passé

INTERNATIONAL – La Maison Blanche a refusé jeudi de dire si les Etats-Unis avaient espionné dans le passé les communications de la chancelière allemande Angela Merkel, en pleine crise diplomatique avec Berlin.Et alors que l’Allemagne est particulièrement irritée par cette affaire, le journal The Guardian a fait de nouvelles révélations selon lesquelles un responsable de l’administration américaine a transmis les numéros de téléphone de 35 dirigeants de la planète à l’Agence américaine de sécurité nationale (NSA) qui les a placés sur écoute.

Jay Carney, porte-parole de l’exécutif américain, a affirmé qu’il ne commenterait pas des accusations spécifiques qui ont été portées dans ce dossier.

Mercredi, il avait déclaré que les Etats-Unis ne surveillent pas, et ne surveilleront pas les communications de la chancelière, une tournure de phrase qui laissait ouverte la possibilité que de telles opérations aient pu avoir lieu par le passé.

M. Carney n’a pas dévié de cette formulation jeudi. Je n’ai rien de plus là-dessus pour vous, a-t-il ajouté.

Il a concédé que les révélations qui ont été publiées dernièrement ont évidemment provoqué des tensions dans nos relations avec certains pays, et nous traitons ces questions via les canaux diplomatiques.

Nous passons en revue la façon dont nous rassemblons des données du renseignement afin de faire en sorte de parvenir à un équilibre entre les préoccupations de sécurité de nos ressortissants et alliés, et les inquiétudes de tout le monde sur la protection de la vie privée, a-t-il par ailleurs expliqué.




Au lendemain de révélations sur le possible espionnage de son téléphone par les services de renseignement américains, Mme Merkel, qui avait protesté mercredi auprès du président Barack Obama, a lancé jeudi une mise en garde sévère à Washington, affirmant que l’espionnage entre amis, ça ne va pas du tout.

Si ces informations étaient confirmées, ce serait totalement inacceptable et porterait un coup sérieux à la confiance entre l’Allemagne et les Etats-Unis, deux pays amis, a prévenu la chancelière. La justice allemande a annoncé analyser ces informations.

Ce sujet s’est imposé au sommet européen de Bruxelles, où Mme Merkel et le président français François Hollande ont dit être décidés à demander des comptes aux Etats-Unis.

L’Allemagne est le dernier pays en date à être outré par les révélations sur l’étendue des opérations de surveillance présumées des Etats-Unis, après le Brésil, le Mexique et la France.

Le département d’Etat a quant à lui assuré que la nature des relations entre Washington et Berlin, qui partagent une longue histoire d’amitié, n’allait pas être affectée par la crise actuelle.

Nous considérons l’Allemagne comme un allié et un partenaire proche dans de nombreux dossiers. Lorsqu’il y a des problèmes, des inquiétudes, nous en parlons, comme le font des amis, a déclaré la porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, Marie Harf.

Mais nous partageons une longue histoire, et cela ne va tout simplement pas changer. Nous espérons que ce genre d’accusations dans la presse ne changera pas nos relations, a-t-elle ajouté.

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(©AFP / 24 octobre 2013 21h41)


La Rédaction

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