L’OHDH chiffre, en une semaine, 1 mort et 27 contaminés du choléra au Pénitencier National

L’OHDH chiffre, en une semaine, 1 mort et 27 contaminés du choléra au Pénitencier National

Au cours d’une deuxième visite, en guise de suivis, effectuée le mercredi 15 mars 2017 à la prison civile de Port-au-Prince, l’Observatoire Haïtien des Droits Humains (OHDH) a appris la résurgence du choléra dans cet établissement pénitencier lit-on dans une note. Constatés par les responsables, le neuf (9) de ce mois soit huit (8) jours de cela informe une source de cette institution. La qualité de l’eau, l’insalubrité, les conditions de détention inhumaines figurent parmi les principales causes de la réapparition de ce trousse-galant au plus grand centre carcéral d’Haïti selon une source fiable poursuit la note.




Dans la foulée, les incarcérés atteints de cette maladie contagieuse, sont placés dans un dispensaire approprié à leurs cas où ils recoivent les soins nécessaires. Ce qui, est possible grace au soutien de la Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement (DINEPA), du Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) et la Croix-Rouge Haitienne tuyaute un responsable de l’institution pénitencière. L’intervention des instances pré-citées, s’articule autour de l’approvisionnement en eau potable, le nettoyage de l’enceinte, certains médicaments, le renforcement du personnel médical etc. Des actions qui laissent malgré tout, inquiets  les dirigeants du Pénitencier quant à une éventuelle progression des cas de choléra explique l’un d’entre eux. Avec les maigres moyens, le surpeuplement de cette population, le manque de volonté des plus hauts placés sont parmi les causes qui n’écartent une telle possibilité regrètte-t-il, ralate la note de l’OHDH.

A travers sa visite limitée, l’OHDH dit avoir observé les conditions invivables des embastillés haïtiens, pour la mojorité en détention préventive prolongée. Dans un espace où le choléra menace plus d’uns, la plupart d’entre eux, privés  d’une cuillère, utilisent leurs doigts, en contact direct avec leurs bouches, principaux vecteurs de contamination, pour se nourrir avance la note. Triste est de constater, sous un soleil de plomb, font la queue des centaines laissés pour contre, avec des visages désespérés, clament leur innocence, fustigent les traitements affligés souligne L’Observatoire. 

Entre une quantité insuffisante, une qualité qui laisse à désirer, un environnement insalubre dégageant une odeur nauséabonde, caractérisent les conditions quotidiennes d’alimentation de ces détenus remarque l’Observatoire. A côté de cela, s’ajoute le retard dans l’approvisionnement du gaz propane, les responsables se recourrent au bois pour la cuisson de la nourriture de ces asservis. Ces derniers en sont privés des fois pendant deux jours consécutifs, tel sera le cas pour les jeudi 16 et vendredi 17 mars 2017 a confié un cadre de cette prison à l’OHDH selon la note de presse.



Quand les prisonniers ne sont pas sur la cour, petite comme elle seule, par rapport à la densité de la population qui y vit, ces derniers, entassés dans des cellules, sans toilettes, concues pour une vingtaine d’occupants, logent à présent plus d’une soixantaine. Ces concidérés comme sans Droits, sont contraints à faire leurs besoins physiologiques dans des sachets ou emballages en poly éthylène expanasé et à les balancer par les fenêtres. Dans de pareilles conditions, même la santé des policiers (APENA) n’est pas épargnée critique l’un d’entre eux. Les demarches faites auprès des plus hauts placés sont révélées vaines se plaint une surce anonyme rapporte l’organisme de défenses des Droits Humains.

Jusqu’à ce mercredi 15 mars, le Pénitencier National compte 4.093 locataires, avec 180 policiers pour leur surveillance en permanence, repartis en plusieurs équipes a relaté un responsable. Ce qui est loin de respecter le standard international souligne la structure.

Fort de ces considérations et d’autres non élucidées à travers la note, l’Observatoire Haïtien des Droits Humains (OHDH) comme réaction à chaud, clame: la libération des prisonniers qui ont fini de purger leurs peines respectives; le suivi immédiat des cas des prisonniers en détention préventive prolongée; la prise en charge des malades, le transfert des prisonniers dans d’autres centres carcéraux à travers le pays ensuite la  fermeture de la prison civile de Port-au-Prince à savoir le Pénitencier National (centre de torture des prisonniers haïtiens), la remise des clés du batiment à l’Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN).

A rappeler que ces demandes se fondent suite à la deuxième visite malgré restreinte, au Pénitencier, ce mercredi 15 mars, dans le cadre de la tournée nationale de l’OHDH dans les centres carcéraux de la République appris notre rédaction. Laquelle tournée débutée le 7 mars pour prendre fin le 31 du même mois. Elle vise à observer et enquêter sur les conditions de détention dans les prisons haïtiennes. Après quoi, un  rapport final et des recommandations seront soumis aux instances concernées, le 21 avril 2017 pour les suites de Droit conclut la note de l’Observatoire Haïtien des Droits Humains (OHDH).

Auteur
Me. Maxendex CLÉUS


La Rédaction

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