Reginald Boulos: “Fanm yo Vle 50/50”

Par: Fenley Cius — « Appeler les femmes le sexe faible est une diffamation ; c’est l’injustice de l’homme envers la femme. Si la non-violence est la loi de l’humanité, l’avenir appartient aux femmes ». citation émérite de Gandhi
Dans ce parti politique, le temps semble s’arrêter aux pieds des femmes.

Pas la peine de s’interroger autour de leur engagement, plus la peine de douter de leur encadrement. Au sein du MTVAyiti la femme Haïtienne devient la pierre angulaire de quatre piliers (Diaspora, Jeunes, Paysannerie, Femme) essentiels qui assoient son existence de parti.

Dans cet ordre d’idées, l’affranchissement réel des femmes semble enfin possible dans cet État controversé où le déséquilibre des droits fondamentaux ne laisse place qu’à la survie. La motivation et la mobilisation sont les outils adoptés par le président du parti pour accompagner la lutte pour l’émancipation de la femme haïtienne et le respect de ses droits.

Dans un état patriarcal comme Haïti, nous savons que les femmes sont constamment violées, lésées de leurs droits et ne bénéficient même pas d’une représentation constructive dans les sphères décisionnelles. Un rappel significatif : seulement quatre (4) femmes à la 50eme législature du parlement haïtien.

À Santiago de Cuba le 1er janvier 1959, quelques heures après la fuite de Batista, Fidel Castro, lors de son premier discours avait clairement défini sa préoccupation dans la lutte pour les droits des femmes : « La femme cubaine, doublement humiliée et reléguée par la société semi-coloniale avait besoin de sa propre organisation, qui représenterait ses intérêts spécifiques et qui travaillerait pour obtenir la plus grande participation dans la vie économique, politique et sociale de la Révolution ».

Juste après cette intervention a pris naissance la Fédération des Femmes cubaines (FMC), dirigée par la militante révolutionnaire Vilma Espin Dubois, qui compte aujourd’hui plus de 4 millions de membres.

Le MTVAyiti ayant pour instigateur et président, l’homme d’affaires et leader politique Reginald Boulos, va-t-il s’engager sur la même voie ? Cet homme a-t-il en tête de défier l’establishment haïtien qui n’a apporté jusque-là que peine et amertume à notre société depuis plus d’une trentaine d’années ? En tant qu’observateur, je pense qu’il faut appliquer la théorie de Fritz Gerald Kennedy : “THE BEST AND THE BRIGHTEST” (Le Meilleur et le plus lumineux).

Expression qui a marqué un tournant lors de la campagne de Kennedy dans les années 60. Le 35e président des Etats-Unis a vite compris que pour faire tomber le mur de l’incapacité et pour que naisse un leadership moderne, il fallait que la population ait recours à des hommes solides et pragmatiques capables de remettre en question certains secteurs clés dans le changement des mœurs politico-économique.

À l’occasion de la journée internationale des Droits des Femmes, le MTVAyiti veut faire de ce mois un prétexte pour honorer la femme haïtienne. Le thème choisi est : « Fanm Yo Vle 50/50 ».

De fait, il compte en son sein des entités dédiées et dirigées exclusivement par des femmes pour participer dans les prises de décision au plus haut sommet du parti. Il est clair qu’aujourd’hui dans le pays, le MTVAyiti brille comme une lueur d’espoir. Un parti qui influence et qui implique ceux et celles qui n’ont jamais été pris en considération. Pour soigner les plaies, il faut les mains habiles du médecin compétent.

D’autres pays ont su le faire avec de bons résultats. On veut croire que Réginald Boulos a ces capacités.

Les temps sont difficiles. En tant que peuple, nous devons faire de nos choix politiques notre principale priorité en optant pour des personnes honnêtes, pragmatiques, et par-dessus tout, qui aiment leur pays.

MTVAyiti est une structure pleine de promesses pour l’avenir des droits de la femme haïtienne. Les temps sont à la guerre, mais la victoire viendra.