« Le coronavirus, c’est la double peine pour les plus pauvres »

« Le coronavirus, c’est la double peine pour les plus pauvres »

Le gouvernement pense étrangement qu’en prolongeant de deux mois la période hivernale (donc celle des hébergements temporaires), il a prouvé son souci des plus pauvres. Décision louable, même s’il faudrait qu’il n’y ait plus du tout de période hivernale : on a besoin d’être logé tout le temps.

Outre le besoin permanent d’un toit, existe aussi celui de manger ! Or, dans ces deux domaines, les mesures prises pour lutter contre l’épidémie vont représenter une catastrophe pour les plus pauvres.

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Comme tous, ils sont exposés au coronavirus. Mais, en plus, ils risquent de mourir de faim ou, du moins, de s’affaiblir tant qu’ils seront encore plus fragiles et donc encore plus vite victimes du virus. Exagération ? Rappelons juste comment, quand on est dans la rue, on se nourrit, comment on gagne son pain.

160 000 personnes sans domicile

Mais d’abord quelques chiffres pour situer le problème, humainement très important, mais quantitativement « raisonnable », et donc gérable. Selon le recensement de 2012 de l’Insee, il y avait en France 141 500 personnes sans domicile.

Il faut y ajouter de 15 000 à 20 000 personnes vivant en bidonville, soit quelque 160 000 personnes, dont 110 000 en hôtels sociaux et hébergements divers. — La suite sur Lemonde.fr


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