347 000 personnes vivent encore dans les camps

347 000 personnes vivent encore dans les camps
Photo : matierevolution.fr

L’OIM estime que 347 284 personnes (87 750 ménages) vivent encore dans 450 sites de déplacés. Ce qui représente une diminution globale de 77% en termes de population déplacée (ménages et individus) par rapport au début de la crise (dû au séisme) en Haïti en juillet 2010, date à laquelle 1,5 million de personnes vivaient dans 1 555 camps.

Selon ces résultats fournis par la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), cela représente également une diminution de 3% entre le mois d’octobre 2012 et le mois de janvier 2013, alors qu’entre juin et août la diminution était de 5%. Cette légère diminution est l’une des plus lentes observées depuis que les déplacés

ont commencé à quitter les camps en septembre 2010 et confirme que le rythme de sortie des camps se ralentit en dépit du fait que des programmes de retour et de relocalisation ont été mis en place par le gouvernement et les partenaires de la communauté humanitaire. Cela est en partie dû au fait que les programmes sont sous financés et n’ont donc pas la capacité d’atteindre l’ensemble des camps (il y a environ 106 camps prioritaires).




L’OIM précise toutefois qu’une légère augmentation de la population des camps a été observée à Croix des Bouquets (augmentation de 103 ménages), Cité Soleil (augmentation de 34 ménages), et Petit-Goâve (augmentation de 19 ménages). A Croix-des- Bouquets et à Cité Soleil, cette augmentation est dûe à l’arrivée de ménages supplémentaires (venant d’autres sites et des quartiers avoisinants) afin de bénéficier des programmes d’aide au logement. A Petit-Goâve, cette situation s’explique par le passage de la tempête Sandy (destruction de maisons).

Le cluster CCCM et le gouvernement haïtien, par l’entremise de son Unité de construction de logements et des bâtiments publics (UCLBP), prévoient qu’environ 230 000 personnes vivront encore dans les camps à la fin de 2013 si les programmes de relocalisation et de retour ne sont pas accélérés. Ainsi, le gouvernement haïtien, avec le soutien de la communauté internationale, espère en 2013 augmenter les possibilités d’accès aux solutions de retour pour les populations des camps. Principalement pour environ 115 camps considérés à hauts risques environnementaux (glissement de terrain, inondations etc..).

Source : Bulletin Humanitaire Haïti / OCHA, No 26 janvier 2013


La Rédaction

La Rédaction Contact : actualites@haitinews2000.com

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