Franck Ciné veut entreprendre des démarches pour empêcher la vente aux enchères de la Haitel

La décision des autorités haïtiennes de mettre aux enchères la première compagnie de téléphonie mobile haïtienne, Haitel, n’a pas plu à son Président Directeur Général. Au cours d’une vidéoconférence tenue ce jeudi, il a avancé que son entreprise est victime d’un « Coup d’état fiscal » au profit de la classe économique traditionnelle.

L’état haïtien a annoncé à la presse que la compagnie a une dette de 95 millions de dollars américains, des données niées catégoriquement par M. Ciné. « Selon le cahier de la Haitel, la dette s’élève à 22 millions de dollars », a-t-il insisté.

« J’ai passé 6 ans en prison et mes années d’emprisonnement est l’un des facteurs de la faillite de Haitel, et le gouvernement haïtien en est responsable », a-t-il lâché, en laissant entendre qu’il a entrepris plusieurs démarches auprès du gouvernement pour la reprise des activités, le Premier Ministre, Laurent Lamothe n’a jamais pas accepté.

M. Ciné a manifesté l’intérêt de rentrer au pays, mais il est l’objet de menace d’arrestation et de mort, c’est la raison pour laquelle il reste hors du pays, alors que des décisions importantes sont contre l’avenir de sa boite.

Selon la Direction Générale des Impôts (DGI), la banqueroute est frauduleuse. 3 chefs d’accusation à savoir détournement de fonds, fraude fiscale, escroquerie sont retenus contre l’homme d’affaires haïtien.

Dossier : Emmanuel Eddy Cantave