Vers une meilleure gestion des ressources humaines dans la fonction publique

L’Office de Management et des Ressources Humaines, plus que jamais proactif, a ouvert dans la matinée du lundi 22 juillet 2013, la première session du séminaire de formation en Gestion des Ressources Humaines (GRH) à l’Hôtel Ritz Kinam II à Pétion-Ville.

En effet, l’OMRH et l’Ecole Nationale d’Administration de Paris (ENA) sont à leur troisième semaine de formation. La présente qui prend fin ce mercredi à la mi-journée s’adresse à des responsables des ressources humaines des ministères, qui ont besoin de nouveaux acquis pour mieux faire face aux défis de l’heure.

En marge du début de la formation, Monsieur Michel Pinauldt, le chef du Projet d’appui à la gestion des ressources humaines du secteur public, dit relever des similitudes entre le système administratif haïtien et celui de la France en dépit du fait que la notion de lois organiques ne soit pas perçue de la même manière. De son coté, M. Henri Mompoint Jeune, Consultant à l’OMRH, a mis l’événement dans son contexte. « Il s’agit d’un accord entre l’OMRH et l’ENA visant à l’amélioration de la qualité des ressources humaines en vue d’une meilleure desserte de la population en général.

Par ailleurs, le formateur principal, M. Gilbert Elkaim, a, dans un cadre global, parlé de la GPEEC, entendez par là, la Gestion Prévisionnelle des Effectifs, des Emplois et des Compétences. Selon lui, c’est ce paradigme qui s’impose au niveau de la fonction publique. Cependant l’aspect prévision et l’aspect compétence sont d’une importance de premier ordre même si les quatre éléments sont liés. Par exemple, les compétences déterminent les emplois quand il s’agit de savoir quelles compétences dont on a besoin ou quelles sont celles dont on n’a plus besoin. En conséquence, l’aspect prévision, anticipation entre en ligne de compte.

Selon M. Elkaim tout s’inscrit dans le cadre d’une stratégie générale avant d’ajouter que « les fonctionnaires ne sont pas là pour être payés, ils sont là pour fournir des services.» C’est la qualité de la fonction publique qui fera la différence en termes d’efficacité a-t-il conclu.