Le coronavirus complique le travail de la presse en Haïti

Le coronavirus complique le travail de la presse en Haïti

Comment travailler en tant que journaliste en Haïti alors que le pays est frappé, comme beaucoup d’autres dans le monde, par le coronavirus ? De la nécessité de faire remonter des « informations de terrain » à la lutte contre les « fake news » en passant par la méfiance des annonces officielles, nous avons parlé avec Gotson Pierre, rédacteur en chef de l’agence Alterpresse.PUBLICITÉ

Comme dans d’autres rédactions dans le monde, les journalistes haïtiens ont dû s’adapter aux contraintes sanitaires liées au Covid-19. Des contraintes qui s’ajoutent à une situation déjà difficile pour la presse.

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Selon l’ONG Reporters sans frontières, l’environnement pour les journalistes est « précaire et dangereux » en Haïti. L’organisation classe le pays à la 83e place pour la liberté de presse dans le monde, une chute de 21 places par rapport à 2019.

Aujourd’hui, les conditions de travail se sont encore compliquées à cause du coronavirus. « On a beaucoup diminué nos reportages de terrain et toute activité qui nous mettait en contact direct avec les gens », explique Gotson Pierre, rédacteur en chef de l’agence Alterpresse.

« On sort quand même dans la rue, on observe. Et on essaie de recueillir des informations en appelant par exemple des acteurs politiques, des experts, des médecins et des travailleurs sociaux par téléphone ». « Notre travail consiste toujours à faire remonter les informations et les vérifier ». — La suite sur RFI.fr


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