Hollande : « La seule dette qui doit être réglée aux descendants d’esclaves est de faire avancer l’humanité »

Hollande : « La seule dette qui doit être réglée aux descendants d’esclaves est de faire avancer l’humanité »
Photo : express.co.uk

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Ce 12 mai, le président de la République française est attendu à Port-au-Prince dans le cadre d’une visite officielle, a appris Haitinews2000. François Hollande sera reçu par le président haïtien et d’autres dignitaires. Ce sera une occasion pour lui de visiter le chantier de l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti co-financé par la France et les Etats-Unis qui ont chacun mobilisé 25 millions de dollars.


Le chef d’état français sera accompagné d’une importante délégation forte de 300 personnes, (membres du gouvernement et du Parlement français, 5 présidents des territoires français du bassin caribéen, des représentants du monde universitaire, culturel et des hommes affaires, ainsi que 60 journalistes).

Le buzz de la journée du dimanche 10 mai est le suivant : « quand je viendrai en Haïti, j’acquitterai à mon tour la dette que nous avons », telle a été la déclaration du locataire de l’Elysée au cours de l’inauguration du Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage (ACTe), à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, dimanche. Ces paroles ont courtisé le cœur de plus d’un en Haïti. Cependant, dans chaque homme vit un esprit et dans chaque mot ou dans chaque phrase il existe aussi un esprit ou encore son vrai sens. « La seule dette qui doit être réglée” aux descendants d’esclaves est de “faire avancer l’humanité », a-t-il déclaré. Voilà la juste signification de la première phrase de M. Hollande.


Cela va sans dire que la France ne va pas restituer à Haïti 17 milliards d’euros l’équivalent de 150 millions de francs-or. Une compensation exigée par l’ancienne colonie. Demain, des membres de la population issus de diverses organisations sociales s’apprêtent à aller accueillir le président français, pas dans le but de lui souhaiter bienvenue, mais de continuer à réclamer la dette de l’indépendance, une réclamation qui a pris de l’ampleur sous le deuxième mandat de Jean Bertrand Aristide.


Vladimir Désir

Rédacteur en Chef PDG de Haitinews2000 e-mail : ptivla@yahoo.fr
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